Rencontre avec Fabio Melcarne
Une gazette immobilière qui s’intéresse aux territoires des communes, voilà le pari de Fabio Melcarne, administrateur et courtier de Melcarne SA. Avec plus de vingt-cinq ans d’expérience dans l’immobilier, il partage aujourd’hui ses connaissances pour tenter de vulgariser un domaine toujours plus complexe.
Qui est Fabio Melcarne ?
En quelques mots, j’ai commencé ma carrière par un apprentissage dans une régie immobilière dans laquelle j’ai fait mes premières armes. Puis, j’ai travaillé dans une gérance institutionnelle où j’ai occupé tous les postes, de la comptabilité à la technique. J’ai ensuite exercé en tant que gestionnaire d’un portefeuille d’immeubles commerciaux et de logements pour le compte d’institutionnels. En 2003, ma propre société voit le jour. Dix-huit ans après, nous sommes toujours là ! Notre équipe est spécialisée autant dans le commercial que dans le résidentiel avec un panel d’offres allant de l’estimation de villas à la vente d’immeubles par appel d’offres.
Pourquoi, aujourd’hui, avoir décidé de créer une gazette immobilière ?
C’est avant tout lié à mes clients. Ces dernières années, j’ai reçu beaucoup de questions sur l’immobilier. Par exemple, saviez-vous que dans certaines communes du canton, le prix des maisons individuelles a bondi de 16% entre mars 2020 et mars 2021 ? Étude de cas, compréhension du marché, valorisation des biens en fonction d’un nombre important de paramètres, c’est un secteur compliqué qui évolue constamment, tant sur le plan juridique, financier que technique. Si beaucoup d’informations sont accessibles au public, elles sont souvent difficilement compréhensibles pour les non-initiés. Nous vivons dans une société dans laquelle nous partageons nos connaissances et notre expertise.
C’est de ce constat qu’est née l’idée de cette gazette : un document à destination du grand public qui explicite et vulgarise des thématiques parfois complexes, mais pourtant essentielles pour tout projet immobilier, comme c’est le cas par exemple des plans directeurs communaux (PDC).
C’est de ce constat qu’est née l’idée de cette gazette : un document à destination du grand public qui explicite et vulgarise des thématiques parfois complexes, mais pourtant essentielles pour tout projet immobilier, comme c’est le cas par exemple des plans directeurs communaux (PDC).
En partageant vos connaissances sur le secteur, n’avez-vous pas peur que des concurrents utilisent votre expertise ?
Pas du tout. Nous vivons dans un monde où il y a de plus en plus d’informations et il faut des outils pour démêler le vrai du faux et comprendre les enjeux. Je ne pense pas qu’il faille garder nos connaissances pour nous ! En plus, nous avons avant tout une fonction de conseiller. Un courtier, ce n’est pas seulement quelqu’un qui prend des photos et publie une annonce, il faut être là pour accompagner les clients dans leur projet de vie et les conseiller de manière individuelle. Cette gazette est en quelque sorte un premier pas vers cela. Ce sont des informations qui existent, je n’invente rien, je ne fais que les analyser et les mettre en lumière.
Vous présentez des statistiques immobilières de quatre communes genevoises. En quoi ces données sont-elles utiles au lecteur ?
Avec ces données, j’aimerais permettre au lecteur de mieux comprendre ce qu’il se passe dans son quartier, dans sa commune. On entend toujours les grandes tendances du canton ou de la ville en matière d’immobilier, mais il y a très peu d’informations quand on se rapproche du supralocal. En ayant une vision sur les transactions qui se sont réalisées à côté de chez lui, les prix qui se pratiquent dans les environs et leur évolution, le futur vendeur peut adapter son projet immobilier sur la base de données concrètes.